Les voyages touristiques en Polynésie seront suspendus à partir du 03 février 2021
Si jusque-là les voyages à destination de la Polynésie étaient autorisés compte tenu des retombées financières sur l’économie de cette île, à partir du 03 février 2021 il ne sera plus possible de s’y rendre. C’est ce qui a annoncé le 1er février 2021 à la télévision, le ministre en charge des départements d’outre-mer.
La nouvelle décision de sécurité sanitaire
Cette décision affectera profondément l’économie de cette région. Cette économie est essentiellement basée sur les recettes des activités touristiques. Même si la situation sanitaire s’améliore en Polynésie après es pics de contamination enregistrés en novembre 2020, on note toujours la contamination de 300 personnes chaque semaine. L’apparition de variants n’est plus une hypothèse à écarter. L’arrivée de ces nouveaux variants en Polynésie ne pourra pas être gérée par cette région comme cela se fait en France. Désormais pour pouvoir effectuer un voyage en Polynésie il faudra présenter un motif valable d’ordre professionnel ou sanitaire.
Les anciennes mesures et la situation sanitaire
Jusque-là les touristes qui viennent en Polynésie étaient astreints à effectuer un test trois jours avant leur départ d’une part et d’autre part faire un autotest dans les quatre jours suivant son arrivée en Polynésie.
À cause de la pandémie, les frontières de la Polynésie avec ses voisins à, savoir l’Australie, la Nouvelle Zélande étaient fermées. La ligne aérienne qui dessert le Chili et l’île de Pâques n’est plus fonctionnelle. La cause est la difficulté financière de la compagnie Lan car c’est elle qui assurait cette ligne.
Quelles sont les aides prévues pour soutenir la crise ?
Les aides financières déjà octroyées seront augmentées pour les secteurs d’activités du tourisme qui sont les plus touchés. Certains acteurs de l’industrie du tourisme comme le PDG de la compagnie aérienne Air Tahiti a suggéré que les aides soient plus consistantes. Selon lui l’année 2021 risque d’être plus désastreuse que celle de 2020 en ce qui concerne le trafic aérien.