Les conséquences des mesures sanitaires sur le secteur touristique canadien

Avec l’interdiction des voyages et l’instauration des mesures de sécurité sanitaire, l’industrie du tourisme canadien sera davantage fragilisée. Certaines entreprises qui évoluent dans ce secteur luttent pour leur survie.

Qu’est-ce qui motive la prise de nouvelles mesures de sécurité sanitaire ?


C’est à cause de l’apparition de nouveaux variants du coronavirus et aussi l’échec de l’organisation des campagnes de vaccination qui ont conduit le gouvernement canadien a durcir les mesures sanitaires.

Les conséquences de la crise liée à la pandémie au Canada


L’industrie du tourisme au Canada emploie plus de 1,5 million de Canadiens. La part des recettes liées aux activités touristiques dans l’économie du Canada s’ est élevée à environ 145 milliards de dollars au cours de l’année 2019.
L’Association Internationale du Transport aérien a estimé une baisse drastique des recettes des compagnies aériennes de 22,6 milliards en 2020. Cela représentait une di munition de 70 % par rapport à l’année précédente.
Avec les nouvelles mesures sanitaires, c’est 410 500 emplois qui sont menacés de disparition. Le PIB connaîtra un manque de 40 milliards générés par les services aériens en plus des prestations touristiques associées. Le secteur aérien à lui seul occupe 3,2 % du PIB canadien.

Les mesures d’aide pour limiter les dégâts des mesures de sécurité sanitaire


Un plan de soutien à l’industrie du tourisme a été promis par le gouvernement canadien et est en cours de mise en œuvre. Ce plan d’aide portera notamment sur la question des remboursements des forfaits de voyage.

Les propositions des acteurs du secteur du tourisme canadien


Les deux principaux acteurs du marché du tourisme canadien à savoir l’IATA et le WTTC ont manifesté leur opposition à l’application systématique de la mise en quarantaine à tout le monde. Ces deux organisations du monde du tourisme estiment que ces mesures ne devraient s’appliquer qu’aux personnes testées positives et non à tout le monde.